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  • Le TDAH en vidéo.

    Le TDAH en vidéo.  Quels sont les signes qui doivent conduire à s’interroger sur un éventuel TDA/H (trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) ?

    Le TDAH se manifeste par l’association de difficultés attentionnelles (difficulté à rester concentré, à écouter la maitresse), d’une impulsivité (fautes d’étourderie, coupe la parole…), et parfois d’une agitation.

    Une vidéo réalisée par Camille Benoit.

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  • La chronique du prof : les pourvoyeurs de bonne humeur.

    Témoignage de Jean-Baptiste Veber, professeur d’histoire au collège, sur ces élèves dont les qualités et compétences ne sont pas assez valorisées par l’école.

    Je disais aujourd’hui à une dame que l’Education Nationale, c’est un peu comme une armée, au sens napoléonien du terme : uniformité, discipline, tolérance presque zéro, exception faite des individualités qui sont capables d’abattre le travail tactique d’un bataillon.

    Les Napoléons et avatars en somme.

    La métaphore militaire veut servir à déplorer la rigidité de fonctionnement d’une salle de classe. Elle ne résulte pas des bonnes volontés que tout un chacun essaye de réunir dans le moment d’alchimie que peut représenter une heure de cours. Elle provient de structures, d’habitudes, d’inquiétudes socio-existentielles, extérieures au projet scolaire et qui empêchent celui-ci de délier ses cadres spatiaux et temporels. D’y apporter de la créativité, de la passion, une vision de l’existence. Pour chacun, par chacun.

    Impossible n’est pas français et on peut changer parfois, quand l’énergie et la volonté encore disponibles le permettent, cette fatalité d’une organisation tendant à l’enrégimentement de toute une génération, en vue de l’acquisition d’un bagage culturel et scientifique commun.

    On peut la changer, cette organisation, en se multipliant. A moins que de bons petits génies, parmi les collègues encadrants, se multiplient dans votre classe.

    On peut la changer en multipliant la présence des adultes, en tant que pédagogues, au sens de guides – guider les élèves dans la tâche qu’ils sont en train d’accomplir, qu’ils se sont, pourquoi pas, assignés eux-mêmes, si vous avez réussi à proposer un projet porteur, père de l’autonomie et du dynamisme au travail.

    Quand on y arrive, à ce déliement, ce n’est plus la vision d’une armée qui nous assaille, c’est celle d’une cuisine de chef étoilé, avec une armée (!) de commis s’affairant chacun à une tâche différente, sur des plans de travail jonchés d’idées, de feuilles et découpages illustratifs, plus ou moins colorés, plus ou moins littéraires, plus ou moins honnêtes intellectuellement – selon que vous leur avez fourni des directives et des produits de plus ou moins grande qualité.

    Le contenu importe peu, la matière peut être infiniment variée, c’est la manière de la cuisiner qui change, la recette que vous soufflerez aux oreilles de vos apprentis, par parties seulement, pour ne pas les déborder – mais aussi garder la haute main sur l’ensemble, éviter qu’un Napoléon n’apparaisse trop tôt parmi vous.

    La recette et sa transmission doivent être rigoureuses, tout en ménageant à chacun un espace de liberté, dans la manière de tourner telle notice, de compoter telle intro, de lisser telle anecdote, pour apprendre aux élèves à être ce que vous souhaitez qu’ils soient, non à avoir un pavé de connaissances dans la mare de leur intelligence encore extinguible.

    Dans toute recette, il y a les bases, les nouveautés, les façons traditionnelles, les innovations techniques, le goût et la couleur, qui donnent ensemble du plaisir au sens, de l’envie au cerveau, de poursuivre sur la voie de la curiosité et de l’apprentissage… Mais il y a aussi ce petit élément ineffable, indéfinissable, pour le cuistot comme le goûteur, qu’on peut qualifier de « piquant ».

    C’est mettre sous un même chapô une acception bien différente de ce que doit être le piquant, selon la recette, variant du feu de dieu pour quelque plat relevé, à une touche d’amertume à peine perceptible pour un plat suave. Il n’en reste pas moins que sans ce « piquant », toute recette devient fade, qu’on ne peut plus parler, alors, de cuisine, mais seulement d’alimentation. Vous me direz, certains sont déjà bien contents de pouvoir s’alimenter. Pareil pour l’éducation.

    Où veux-je en venir avec ce terme, quand on sait que je ne suis pas cuistot mais professeur ? Je veux parler de ces élèves qui ne sont pas présents en classe pour travailler mais, comme le dit l’expression consacrée, pour « amuser la galerie ». Une compétence en soi. Pas assez valorisée. Et sur laquelle, vous devrez apprendre à vous appuyer, car après tout, c’est bien cela qui fait la vitalité de votre enseignement, la capacité à transmettre à tout et tout le monde, dans une atmosphère propice à la bonne humeur, car comme chacun sait depuis quelques temps maintenant, c’est le meilleur moyen de donner le goût de l’apprentissage. Aimer les choses, c’est vouloir apprendre à les connaître. Hommage et contrition donc, envers ces pourvoyeurs de bonne humeur, qui nous aident bien alors qu’en retour, ils obtiennent souvent un nombre exagéré et inutile d’heures de colles.

    Article rédigé par Jean-Baptiste Veber.

    Crédit image : Icon made by Freepik from www.flaticon.com

    Retrouver « la chronique du prof » et plus sur le blog de Jean-Baptiste Weber :

    http://leonbellevalle.blog.lemonde.fr

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  • Sommeil et apprentissages à l’adolescence.


    Quelques chiffres :

    Près de 30% des jeunes de 15-19 ans manqueraient de sommeil et 25% des adolescents dormiraient moins de 7 heures par nuit*.  Or il est recommandé à cet âge de dormir 9 heures par nuit.  Le déficit de sommeil se manifeste par une somnolence diurne, une irritabilité, des troubles de l’attention et par une baisse des performances scolaires.  Le manque de sommeil peut également induire une prise de poids et engendre un risque accru d’infections lié à une baisse des défenses immunitaires.

    *enquêtes de l’INPES et le Baromêtre santé jeunes 2010

    Sommeil chez l’adolescent :

    Le retard de phase, ou désynchronisation de l’horloge interne est fréquent à l’adolescence: le jeune se couche de plus en plus tard.  Il affecte 7 à 16% des adolescents alors que ce trouble est rare en population générale (0,13%).  Ceci se traduit par un retard de sécrétion de la mélatonine, hormone de la régulation du cycle veille sommeil dont la concentration est corrélée à l’endormissement.

    Chez la majorité des adolescents, la mélatonine augmente à partir de minuit et diminue à partir de 5 heures (alors que chez l’adulte, elle augmente à partir de 21 heures et diminue à partir de 3 heures).  De fait, l’adolescent a plus de mal à se réveiller le matin.

    Parceque l’élève doit tout de même se lever tôt pour se rendre en cours, une dette de sommeil s’accumule.  Ainsi, les veilles de jours d’école, les adolescents de 15 ans dorment environ 1h30 de moins que les enfants de 11 ans.

    Sommeil et apprentissages : 

    Le sommeil permet d’éliminer les toxines cérébrales accumulées dans la journée, de renforcer la mémorisation des leçons apprises dans la journée, et de se débarasser des informations inutiles accumulées (élagage synaptique: les synapses ou connexions nerveuses inutiles sont éliminées).

    Des études ont montré que le fait de faire une courte sieste après une séance d’apprentissage augmente la mémorisation des informations apprises de 30% !

    Conseils pour un bon sommeil :

    • Se coucher et se lever à heure fixe.
    • Favoriser un environnement propice au sommeil: environnement calme, sombre à bonne température (autour de 20 degrés).
    • Privilégier l’exercice physique en début de journée.  A éviter en fin de journée ou soirée car le sport entraîne une sécrétion d’adrénaline qui peut compromettre l’endormissement.
    • Proscrire les écrans à partir de 21 heures dont la lumière bleue empêche la sécrétion de mélatonine et donc l’endormissement.  Préférer la lecture.
    • Bien évidemment, pas de caféine, coca en soirée!
    • Tenir un agenda du sommeil pour connaître ses besoins physiologiques de sommeil: noter chaque jour l’heure de coucher, d’endormissement et de réveil spontané.  A effectuer en dehors des contraintes scolaires (week-ends ou vacances).

     

    Article rédigé par Camille Benoit.

    Crédit image : Icon made by Freepik from www.flaticon.com

    Pour aller plus loin :

    Björn Rasch, Jan Born, About sleep’s role in memory, in Physiol Rev. 2013.
    INSERM, dossier Sommeil et ses troubles. internet data .

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  • Cerveau, lecture et dyslexie.

    La lecture fait appel à deux voies: la voie d’assemblage et la voie d’adressage.  Quand les réseaux neuronaux impliqués ne fonctionnent pas normalement, alors l’élève présente une dyslexie : la lecture est lente et peu fluide.  Mais d’autres réseaux neuronaux peuvent être sollicités pour compenser ce trouble.

    Mieux connaître le fonctionnement du cerveau permet de proposer des outils d’apprentissage plus adaptés et de proposer des solutions de compensation pour les élèves en difficulté.

    Vidéo réalisée par Camille Benoit.

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  • La procrastination.

    La procrastination, c’est l’art de remettre les choses au lendemain….

    Pourquoi le cerveau procrastine ?  Comment dépasser la procrastination ?

    Quelques réponses dans cette vidéo.

    Vidéo réalisée par Camille Benoit.

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